Assassinat de Samuel Paty : le procès des mineurs aura lieu du 27 novembre au 8 décembre 2023
INFO FACTUEL - Six adolescents seront jugés par le Tribunal pour enfants de Paris du 27 novembre au 8 décembre prochains. L’audience se tiendra à huis clos.

Les dates du procès des mineurs dans l’assassinat de Samuel Paty sont désormais connues. Il se tiendra du 27 novembre au 8 décembre prochains, ainsi que le Tribunal de Paris le confirme à Factuel.
Le Tribunal pour enfants de Paris aura quinze jours pour juger les six adolescents, au cours d’une audition qui s’annonce très suivie. Celle-ci se fera à huis clos, les accusés étant mineurs à l’époque des faits - le 16 octobre 2020. Seul l’un d’entre eux sera d’ailleurs majeur au moment où le procès débutera.
Cinq d’entre eux sont accusés d'avoir fourni une aide active à Abdoullakh Anzorov en organisant une « planque » devant le collège du Bois d’Aulne avant de désigner Samuel Paty au terroriste islamiste, moyennant la somme de 300€ en liquide. Ils comparaîtront pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des violences aggravées ».
Z. Chnina, la fille de Brahim Chnina, à l'origine de la calomnie contre l'enseignant, est quant à elle poursuivie pour « dénonciation calomnieuse ». La jeune fille avait reconnu avoir menti sur la teneur du cours donné par Samuel Paty le 6 octobre 2020 auquel elle n’avait pas assisté.
Le procès des huit adultes, dont l’ordonnance de renvoi a été validée par la cour d’appel de Paris le 13 septembre dernier, devrait quant à lui se tenir en début d’année prochaine, sans qu’aucune date ne soit définitivement arrêtée à ce stade.
Azim Epsirkhanov et Naïm Boudaoud, les deux amis du tueur soupçonnés d'avoir eu une connaissance précise du projet terroriste d’Anzorov, comparaîtront pour complicité d'assassinat terroriste - l'infraction la plus lourde. Brahim Chnina et le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, auteurs de vidéos sur les réseaux sociaux qui avaient attisé la polémique, seront quant à eux jugés pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Priscilla Mangel, une mère de famille nîmoise accusée d’avoir servi d'informateur...
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