MH370 : l’enquête américaine sur la responsabilité du commandant de bord est toujours ouverte, la théorie d'un suicide du pilote relancée
Les hypothèses les plus folles ont été émises pour tenter d’expliquer la disparition du vol MH370, le 8 mars 2014. Si la piste du suicide du pilote a été officiellement écartée par l’enquête malaisienne, plusieurs éléments encore non élucidés viennent jeter le trouble sur les intentions du commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah. Selon un membre éminent de l’internationale des « MHistes », le FBI mènerait toujours l’enquête à son sujet.

« La personne qui était aux commandes dans le cockpit au moment de la disparition de l’avion a tout fait pour qu’on ne retrouve pas l’appareil. Si l'hypothèse du détournement volontaire se confirmait, ce serait le crime parfait. » Gilles Diharce, ancien opérateur du contrôleur aérien au sein du ministère de la Défense passé dans le civil depuis plus de 15 ans, laisse planer un long silence avant de reprendre le fil de sa démonstration. Pour ce « MHiste » français, auteur d’une enquête détaillée et précise sur la disparition du MH370 (Le Mystère du vol MH370 : autopsie d’une disparition, éd. JPO), l’hypothèse selon laquelle la « personne aux commandes » du Boeing 777 de la Malaysia Airlines serait responsable du détournement et du crash de l’avion est en réalité la seule à tenir la route sur le plan scientifique.
Dernièrement, l'ingénieur américain Victor Iannello, membre de l’Independent Group (IG), groupe international de scientifiques mettant en œuvre leurs connaissances et leur expertise sur la disparition du MH370, a déposé auprès du FBI une requête sur la base du Freedom Act pour tenter de savoir si une enquête sur le commandant de bord était toujours en cours. Le Freedom of Information Act (FOIA) oblige en effet les agences fédérales américaines à transmettre leurs documents non classifiés à quiconque en fait la demande.
Le 10 mai dernier, le FBI lui a répondu par courrier (voir « Nos preuves ») que sa requête était rejetée au motif que « toute communication au sujet de cette information risquerait d’interférer avec les lois en vigueur ». Une réponse qui laisse entendre que tant que le dossier n’est pas officiellement classé, le FBI enquête - ou se réserve le droit d’enquêter - au sujet du commandant Shah. « Cela implique que les services de renseignement américains ont des documents précis qu’ils ne...

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