Nora Bussigny est journaliste et autrice depuis plusieurs années. Passionnée d'écriture, elle se spécialise en enquêtes et en investigations qui ont pour trait les sujets sociétaux. Elle enquête, pour Factuel, au sein du pôle France.

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Diplômée en Criminologie et membre de la Presse Judiciaire, Sabrina est une journaliste spécialisée en Police-Justice. Rédactrice en chef adjointe, Sabrina est aussi cheffe du service France (Société / Police-Justice)
Elle a réalisé de nombreux documentaires dont Alerte Enlèvement&nbsp;: Les grandes affaires&nbsp;(Planète + Crime et investigation) et Victimes&nbsp;: leur vie a basculé (RMC Story).
Chroniqueuse pour CANAL+ et Polar+, elle a également travaillé pour RTL, LCI, France Télévisions, Itélé et LCP.
Elle réalise aussi des podcasts.
Amatrice de cinéma, de médias et de musique, elle a été chroniqueuse (Groupe Canal+) chargée de l'actualité judiciaire et de son adaptation au cinéma et en littérature. Sabrina a par ailleurs signé la réalisation de plusieurs documentaires musicaux.

Diplômée en Criminologie et membre de la Presse Judiciaire, Sabrina est une journaliste spécialisée en Police-Justice. Rédactrice en chef adjointe, Sabrina est aussi cheffe du service France (Société / Police-Justice)
Elle a réalisé de nombreux documentaires dont Alerte Enlèvement : Les grandes affaires (Planète + Crime et investigation) et Victimes : leur vie a basculé (RMC Story).
Chroniqueuse pour CANAL+ et Polar+, elle a également travaillé pour RTL, LCI, France Télévisions, Itélé et LCP.
Elle réalise aussi des podcasts.
Amatrice de cinéma, de médias et de musique, elle a été chroniqueuse (Groupe Canal+) chargée de l'actualité judiciaire et de son adaptation au cinéma et en littérature. Sabrina a par ailleurs signé la réalisation de plusieurs documentaires musicaux.

DROIT DE SUITE - En avril dernier, Factuel vous révélait en exclusivité le contenu d’un rapport interne de la RATP. Ce document confidentiel met en avant des risques sanitaires inquiétants pour les usagers et le personnel qui travaille sur les voies. Trois mois plus tard, retour sur les dessous de notre enquête, mais aussi sa suite et ses conséquences avec notre journaliste Nora Bussigny.

«&nbspJe ne parle pas de chiffres avec mon fils&nbsp!&nbsp» David M., responsable du pôle maintenance de la RATP, s’est défendu face à des salariés soupçonneux. En cause, le choix de la RATP de confier, contre toute attente, la privatisation de la maintenance de la voie ferrée au groupe Eiffage, en lice face à 3 autres entreprises. «&nbspColas rail était pressenti, et leurs employés travaillaient déjà sur le RER à Nanterre. Là, on doit tout reprendre à zéro&nbsp», déplore auprès de Factuel un agent de la RATP qui souhaite rester anonyme. Le groupe Eiffage est sorti victorieux face à Colas Rail, Delcourt et Unifer, et a commencé à officier. Un choix qui étonne de nombreux salariés. D'autant plus que Quentin M., le fils du responsable du pôle maintenance de la RATP, travaille lui-même comme conducteur de travaux pour le groupe Eiffage sur le RER A. <h3>Une incompétence qui inquiète</h3> La suspicion des salariés de la RATP est renforcée par les incidences de ce choix sur leur travail. Des agents expliquent à Factuel que leur direction leur impose de former les employés de l’entreprise privée. «&nbspIls ne savent pas faire le B-A-BA, comme le nettoyage et le graissage des aiguillages. On est obligé de se rendre à Nanterre pour tout leur apprendre, et on nous demande d’être indulgents face à leur incompétence. Il y a même des manquements à la sécurité sur le chantier, car ce sont des boulots qu’ils font pour la première fois, sans formation, et ils comptent sur nous&nbsp»,...

INFO FACTUEL - Eiffage a remporté la course à la privatisation de la maintenance de la voie ferrée sur le secteur de Nanterre. Des agents ont toutefois appris que le fils de leur directeur du pôle maintenance exerçait un poste de conducteur de travaux chez Eiffage.

INFO FACTUEL - L’entreprise Eiffage a remporté face à trois autres concurrentes la course à la privatisation de la maintenance de la voie ferrée sur le secteur de Nanterre. Les agents de la RATP ont toutefois appris que le fils de leur directeur du pôle maintenance exerçait un poste de conducteur de travaux chez Eiffage. Contraints de former leurs homologues du privé sur des tâches basiques que ces derniers sont censés savoir exécuter, ils suspectent un conflit d’intérêts entre père et fils.

INFO FACTUEL - Eiffage a remporté la course à la privatisation de la maintenance de la voie ferrée sur le secteur de Nanterre. Des agents ont toutefois appris que le fils de leur directeur du pôle maintenance exerçait un poste de conducteur de travaux chez Eiffage.

L’entreprise Eiffage a remporté la course à la privatisation de la maintenance de la voie ferrée sur le secteur de Nanterre face à 3 autres concurrents.

Dans le cadre de son enquête sur la RATP, Factuel a pu se procurer deux documents confidentiels&nbsp;: l’étude Cohorte Edgar (1980 à 2012) et ses conclusions (2022). Dans les extraits que nous vous divulgons, vous pourrez découvrir les données réalisées par les médecins de Santé du travail ainsi que les analyses des résultats obtenus. Ces documents font respectivement 34 et 37 pages. Factuel en a extrait les éléments les plus probants. Ceux-ci font état&nbsp;des statistiques de cancers chez les agents de la RATP selon les différents corps de métiers mais aussi les réflexions et volontés futures des médecins souhaitant poursuivre...

EXCLUSIF - Factuel s'est procuré la cohorte Edgar, un document interne confidentiel sur la santé et mortalité des agents de la RATP. Elle avait diffusé la version précédente de cette étude (1980-1999) mais pas cette nouvelle version (1980-2012).

DOCUMENT EXCLUSIF - Factuel s'est procuré la cohorte Edgar, un document interne confidentiel sur la santé et mortalité des agents de la RATP. L'entreprise avait diffusé la version précédente de cette étude (1980-1999) mais n'a pas publié cette nouvelle version, qui concerne la période 1980-2012.

EXCLUSIF - Factuel s'est procuré la cohorte Edgar, un document interne confidentiel sur la santé et mortalité des agents de la RATP. Elle avait diffusé la version précédente de cette étude (1980-1999) mais pas cette nouvelle version (1980-2012).

Factuel s'est procuré la cohorte Edgar. Ce document interne confidentiel sur la santé et mortalité des agents de la RATP révèle des « excès de décès significatifs » chez les agents de station et de contrôle, notamment liés à l’exposition à l’amiante.

Factuel, votre futur média d'enquête et investigation, vous propose de découvrir gratuitement et en avant-première le travail de sa rédaction jusqu'au 10 mai. Abonnez-vous pour permettre à Factuel de voir le jour. Le procureur de la République, en charge du dossier de plaintes déposées par l’association Respire contre la RATP en 2021, a ordonné fin mars l’ouverture d’une enquête, confiée aux enquêteurs spécialisés de l’Office Centrale de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique (OCLAESP). Une grande nouvelle pour l’association, mais aussi pour leur avocate, Maître Julia Cancelier, engagés depuis plus de deux ans dans ce processus judiciaire. Cette décision survient après que les assistants spécialisés, mandatés par le procureur, ont réalisé des études techniques qui, selon l’avocate, attestent du sérieux des faits dénoncés. «&nbspCette brigade spécialisée est en charge de tous les dossiers de santé publique d’envergure. Ce sont des enquêteurs détachés de toute considération politique et qui ont des moyens que les autres brigades n’ont pas&nbsp», précise Maître Cancelier. En 2021, la RATP réfutait toutes les allégations, mais aussi les études réalisées par l’association Respire directement dans les métros parisiens. Elle assurait également accorder «&nbspune importance majeure à la qualité de l’air dans les transports souterrains&nbsp», selon le constat de désaccord signé le 4 février 2021 par la Direction du Département, en réponse à une alarme sociale déposée par le syndicat SAT quelques jours auparavant, et que Factuel a pu consulter. En 2022, l’association Respire et l’un de ses membres, le chercheur au CNRS Jean-Louis Renard, publiaient les résultats d’une troisième étude, réalisée aux abords de dix-huit bouches d’aération des métros parisiens, sur une durée de huit mois. Selon elle, la pollution aux particules serait deux fois plus élevée que dans l’air extérieur urbain, avec des dépassements pouvant atteindre dix fois les...

ENQUÊTE 3/3 - En 2021, l'association Respire a porté plainte contre la RATP après avoir diligenté plusieurs études sur la concentration en particules fines auxquelles sont exposés agents et usagers. La RATP a refusé de communiquer les résultats de son étude interne sur la mortalité des agents depuis les années 2000. Factuel s’est procuré ce document confidentiel.

ENQUÊTE 3/3 - En 2021, l'association Respire a porté plainte contre la RATP après avoir diligenté plusieurs études sur la concentration en particules fines auxquelles sont exposés agents et usagers sur les quais. La RATP a refusé de communiquer l’intégralité des résultats de son étude interne sur la mortalité des agents depuis les années 2000. Factuel s’est procuré ce document confidentiel. Le procureur en charge du dossier a décidé d’ouvrir une enquête, confiée aux enquêteurs de l’Office Centrale de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique.

ENQUÊTE 3/3 - En 2021, l'association Respire a porté plainte contre la RATP après avoir diligenté plusieurs études sur la concentration en particules fines auxquelles sont exposés agents et usagers. La RATP a refusé de communiquer les résultats de son étude interne sur la mortalité des agents depuis les années 2000. Factuel s’est procuré ce document confidentiel.

Le procureur de la République, en charge du dossier de plaintes déposées par l’association Respire contre la RATP en 2021, a ordonné fin mars l’ouverture d’une enquête, confiée aux enquêteurs spécialisés de l’Office Centrale de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique (OCLAESP). Factuel a pu se procurer en exclusivité la cohorte « Etude des causes de Décès Générales et spécifiques des Agents de la RATP » sur la période 2000-2012.

Factuel, votre futur média d'enquête et investigation, vous propose de découvrir gratuitement et en avant-première le travail de sa rédaction jusqu'au 10 mai. Abonnez-vous pour permettre à Factuel de voir le jour. Une pince accrochée pour soulever un rail oubliée par l’intérimaire qui l’avait utilisée. Cette photo, qui a été envoyée sur un groupe de discussion privée par l’un des collègues des quatre agents de la RATP que Factuel a interrogés, illustre à elle seule toute la problématique de la formation des intérimaires, engagés par des sous-traitants privés de l’entreprise. «&nbspC’est notre collègue qui s’en est rendu compte à temps, juste avant la reprise du service. Une pince comme ça aurait pu faire dérailler tout un métro, et avec lui 800 passagers&nbsp!&nbsp», s’alarme Steven, encore estomaqué. <figure class="align-center" style="width: 44%"> <picture> <img data-url="/2023/04/IMG-20230305-WA0000(2).jpg" alt="Une pince oubliée sur des rails, peu avant le passage d&#039;un métro"> </picture> <footer>Factuel</footer> <figcaption>Une pince oubliée sur des rails, peu avant le passage d&#039;un métro</figcaption> </figure> Certains agents, comme Steven, peuvent occuper le rôle de «&nbspsurveillants de chantiers&nbsp» le temps d’une nuit. Une tâche qui, dans la théorie, consiste à rappeler les règles de sécurité aux agents du privé et vérifier que tout est en ordre pour la reprise du service le matin. «&nbspOn a eu une bonne formation, on est censés tout savoir, mais eux n’ont pas appris tout ça. Ils ne font pas attention et appliquent peu de règles de sécurité pour travailler vite, puisqu’on leur rabâche d’être efficaces. On essaie de leur rappeler que s’il y a des morts à cause d’un déraillement, ils n’auront plus affaire à leurs chefs mais aux forces de l’ordre&nbsp», s’inquiète Steven. Le site officiel d’Île-de-France mobilités assure pourtant que la mise en concurrence de la RATP va permettre notamment d’offrir aux usagers «&nbspun meilleur service, que ce soit en termes d’offre de transports, de régularité, de propreté, ou encore d’information voyageurs&nbsp». «&nbspIl y a de...

ENQUÊTE 2/3 -&nbsp;250 élus ont signé une tribune pour dénoncer la mise en concurrence de la RATP et ses incidences sur les conditions de travail. Selon des agents de la RATP, le recours à des intérimaires entraîneraient des manquements à la sécurité.

ENQUÊTE 2/3 - Le 2 janvier 2023, 250 élus ont signé une tribune pour dénoncer la mise en concurrence de la RATP et ses incidences sur les conditions de travail des agents. Les agents de la RATP sont aux premières loges pour constater les manquements à la sécurité qu’occasionnerait, selon eux, le recours à des intérimaires par les entreprises privées, peu voire pas formés pour les tâches qui leur sont confiées.

ENQUÊTE 2/3 - 250 élus ont signé une tribune pour dénoncer la mise en concurrence de la RATP et ses incidences sur les conditions de travail. Selon des agents de la RATP, le recours à des intérimaires entraîneraient des manquements à la sécurité.

La mise en concurrence de la RATP entraîne, selon ses détracteurs, une course à la rentabilité au détriment de la qualité du travail.

Factuel, votre futur média d'enquête et investigation, vous propose de découvrir gratuitement et en avant-première le travail de sa rédaction jusqu'au 10 mai. Abonnez-vous pour permettre à Factuel de voir le jour. «&nbsp;Les métros c’est de la bricole, on fait avec ce qu’on a&nbsp;». Début mars, avant minuit, Factuel s’est entretenu avec quatre agents de la RATP dans leurs locaux. Poseurs de voie de nuit, Paul, Steven, Lucas et Antoine ont tous entre cinq et dix ans de service au sein de l’entreprise et assurent la sécurité ferroviaire ainsi que la maintenance des voies des métros et des RER. Au fil des nuits et des échanges avec leurs collègues, les quatre poseurs connaissent les lignes où il ne fait pas bon circuler. «&nbsp;Côté Jaurès, par exemple, entre trois ou quatre stations, les traverses sont pourries, le rail est usé. Il nous faudrait cinq ans de chantier pour espérer tout remettre à neuf. Aujourd’hui, il y a des risques de déraillement&nbsp;», explique d’emblée Lucas. Ses collègues corroborent ses propos et complètent. «&nbsp;Sur la ligne 2, il n’y a plus de patin&nbsp! Ça ne donne pas envie de prendre les transports&nbsp;!&nbsp;», sourit amèrement Antoine. Même chose côté RER. Avec plus d’un demi-million de passagers par jour, la Gare de Lyon fait partie des plus grandes gares parisiennes. Les quatre hommes nous apprennent que l’état de la voie RER ne serait toujours pas tout à fait «&nbsproulable », malgré l’ajout de bouts de bois servant à la rendre «&nbsppraticable&nbsp». «&nbsp;Mais des travaux sont prévus entre Gare de Lyon et Nation à partir de septembre&nbsp;», précise toutefois Paul. Cette crainte de déraillement, la RATP a déjà dû y faire face à plusieurs reprises. Le jeudi 9 juin 2022, à 7H45, le trafic a été brutalement interrompu entre les stations...

ENQUÊTE 1/3 - Factuel a recueilli des témoignages d’employés de la RATP. Ils mettent en lumière une dégradation du service. La vétusté de certaines lignes de métros et de RER entraîne de vrais risques de déraillement.

ENQUÊTE 1/3 - Factuel a recueilli des témoignages d’employés de la RATP. Ils mettent en lumière une dégradation du service. La vétusté de certaines lignes de métros et de RER entraîne de vrais risques de déraillement.

Factuel a recueilli des témoignages d'agents de la RATP. Ils témoignent d'une dégradation de leurs conditions de travail qui entraîne une baisse de la qualité du service et des infrastructures ainsi que la mise en danger des usagers comme des employés de l'entreprise.

«&nbsp;Les métros c’est de la bricole, on fait avec ce qu’on a&nbsp;». Début mars, avant minuit, Factuel s’est entretenu avec quatre agents de la RATP dans leurs locaux. Poseurs de voie de nuit, Paul, Steven, Lucas et Antoine ont tous entre cinq et dix ans de service au sein de l’entreprise et assurent la sécurité ferroviaire ainsi que la maintenance des voies des métros et des RER. Au fil des nuits et des échanges avec leurs collègues, les quatre poseurs connaissent les lignes où il ne fait pas bon circuler. «&nbsp;Côté Jaurès, par exemple, entre trois ou quatre stations, les traverses sont pourries, le rail est usé. Il nous faudrait cinq ans de chantier pour espérer tout remettre à neuf. Aujourd’hui, il y a des risques de déraillement&nbsp;», explique d’emblée Lucas. Ses collègues corroborent ses propos et complètent. «&nbsp;Sur la ligne 2, il n’y a plus de patin&nbsp! Ça ne donne pas envie de prendre les transports&nbsp;!&nbsp;», sourit amèrement Antoine. Même chose côté RER. Avec plus d’un demi-million de passagers par jour, la Gare de Lyon fait partie des plus grandes gares parisiennes. Les quatre hommes nous apprennent que l’état de la voie RER ne serait toujours pas tout à fait «&nbsproulable&nbsp», malgré l’ajout de bouts de bois servant à la rendre «&nbsppraticable&nbsp». «&nbsp;Mais des travaux sont prévus entre Gare de Lyon et Nation à partir de septembre&nbsp;», précise toutefois Paul. Cette crainte de déraillement, la RATP a déjà dû y faire face à plusieurs reprises. Le jeudi 9 juin 2022, à 7H45, le trafic a été brutalement interrompu entre les stations de la ligne 10 des métros Duroc et Gare d’Austerlitz, à Paris. Un train, sans voyageur, qui arrivait du garage afin de commencer son service est sorti de sa voie en arrivant...

Que risquons-nous lorsque nous empruntons les transports en commun&nbsp;? Les témoignages d’employés de la RATP recueillis par Factuel mettent en lumière une dégradation du service. La vétusté de certaines lignes de métros et de RER entraîne de vrais risques de déraillement. Les poseurs de voies et conducteurs expliquent cette situation par une dégradation de leurs conditions de travail.

Que risquons-nous lorsque nous empruntons les transports en commun ? Les témoignages d’employés de la RATP recueillis par Factuel mettent en lumière une dégradation du service. La vétusté de certaines lignes de métros et de RER entraîne de vrais risques de déraillement. Les poseurs de voies et conducteurs expliquent cette situation par une dégradation de leurs conditions de travail.

Factuel a recueilli les témoignages d'agents de la RATP qui témoignent d'une nette dégradation de leurs conditions de travail. En découlent une mise en danger des usagers des métros et RER franciliens ainsi que des employés de l'entreprise.

DROIT DE SUITE - En avril dernier, Factuel vous révélait en exclusivité le contenu d’un rapport interne de la RATP. Ce document confidentiel met en avant des risques sanitaires inquiétants pour les usagers et le personnel qui travaille sur les voies. Trois mois plus tard, retour sur les dessous de notre enquête, mais aussi sa suite et ses conséquences avec notre journaliste Nora Bussigny.

Retour sur les révélations de l'enquête de Factuel sur la RATP

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