Police

Adolescent tué par un policier à Nanterre : le point à la mi-journée

La mort de Nahel, un jeune adolescent de 17 ans tué mardi 27 juin à Nanterre par un policier à moto à la suite d’un refus d’obtempérer, suscite une vive émotion dans le pays. Plusieurs villes de France ont été le théâtre de violences et d’affrontements dans la nuit qui a suivi.

voiture brulée nanterre
Une voiture brûlée à Nanterre, au lendemain des émeutes.Lewis Joly/AP/SIPA
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Des images « extrêmement choquantes ». C’est ainsi que Gérald Darmanin a qualifié, mercredi 28 juin, la vidéo diffusée la veille sur les réseaux sociaux montrant un agent de police faisant feu à bout portant sur Nahel, un jeune automobiliste de 17 ans conduisant sans permis, décédé peu de temps après. Le ministre de l’Intérieur a exprimé le souhait d’obtenir « toute la vérité sur ce qu’il s’est passé et, en respectant le temps de la justice, le plus rapidement possible ». Le policier, un brigadier de 38 ans « dont les états de service n’appelaient pas d’observation », selon le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a été placé en garde à vue pour homicide volontaire. Selon BFMTV, cette garde à vue a été prolongée.

À l'issue du Conseil des ministres, Olivier Véran a appelé « au calme » après le « drame » survenu à Nanterre, assurant que « des réponses seront apportées à la famille et à la France tout entière ». Le porte-parole du gouvernement a indiqué que le président de la République avait « fait part de son émotion » et demandé au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin un point sur les événements. Depuis Marseille, où il est en déplacement pour le « plan Marseille en grand », le chef de l’Etat a exprimé « l’émotion de la nation toute entière » pour le jeune Nahel. « Un adolescent tué c'est inexplicable, inexcusable. Je souhaite que la justice fasse son travail avec célérité », a-t-il indiqué, appelant au « calme pour que la justice se fasse ».

À gauche, plusieurs voix se sont élevées pour réclamer des « sanctions exemplaires » contre le policier incriminé. « La peine de mort n’existe plus en France. Aucun policier n’a le droit de tuer sauf légitime défense », a écrit sur Twitter Jean-Luc Mélenchon, estimant que la police devait être « entièrement refondée ». Dans un communiqué...

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