« Notre temps de travail a été divisé par 2 depuis qu’on l’utilise », nous confient deux rédacteurs web. « On passe dans la machine des anciens papiers sur des thèmes déjà traités 100 fois et on récupère un texte remâché mais totalement neuf. Ne manque plus qu’à le retaper pour lui donner une forme un peu plus pro ». Il y a 6 mois, ils n’avaient jamais entendu parler de ChatGPT (Generative Pre-trained Transformer). Comme eux, ils sont 200 millions à avoir téléchargé depuis son lancement inaugural en novembre 2022 l’outil d’intelligence artificielle générative produit par la société californienne OpenAI. Depuis, des écrivains l’utilisent pour rédiger leurs ouvrages, des étudiants pour faire leurs devoirs, des politiques pour écrire leurs discours et même des bartenders pour élaborer des cocktails inédits. En France, où le ministre du Numérique qualifiait il y a peu ChatGPT de « perroquet approximatif », l’administration compte l'expérimenter à partir de septembre pour répondre aux questions des usagers.
« Destruction de 14 millions de postes à l’horizon 2027 »
Si l'accueil de certains était bienveillant, il s’est très vite accompagné d’une vigilance, voire d’inquiétudes, à l’égard de ces nouvelles technologies d’Intelligence Artificielle (IA). En particulier avec l’arrivée groupée aux côtés de ChatGPT d’autres outils très performants comme les générateurs d’images Midjourney et Dall·E 2 ou le compositeur de musique de Google, Music LM. Première alerte au mois de février, lorsque le site Resume Builder révèle que près d’1 boîte américaine sur 2 qui utilise ChatGPT s’est déjà délestée d’une partie de son personnel. Un mois plus tard, l’étude sur l’IA menée par la branche de recherche de Goldman Sachs fait le tour des médias avec ce chiffre : 300 millions d’emplois à temps plein dans le monde seraient condamnés. Le World Economic Forum enfonce le clou et table de son côté sur la destruction de 14 millions de postes...
ChatGPT : comment l’IA va remplacer des millions d’emplois
ENQUÊTE 1/2 - Depuis son arrivée en novembre 2022, ChatGPT secoue le marché de l’emploi. Des métiers très qualifiés sont condamnés à disparaître par l’essor de ce nouveau type d’intelligence artificielle. Une « révolution technologique » qui pourrait aussi menacer des métiers manuels jusqu’ici à l’abri.
« Notre temps de travail a été divisé par 2 depuis qu’on l’utilise », nous confient deux rédacteurs web. « On passe dans la machine des anciens papiers sur des thèmes déjà traités 100 fois et on récupère un texte remâché mais totalement neuf. Ne manque plus qu’à le retaper pour lui donner une forme un peu plus pro ». Il y a 6 mois, ils n’avaient jamais entendu parler de ChatGPT (Generative Pre-trained Transformer). Comme eux, ils sont 200 millions à avoir téléchargé depuis son lancement inaugural en novembre 2022 l’outil d’intelligence artificielle générative produit par la société californienne OpenAI. Depuis, des écrivains l’utilisent pour rédiger leurs ouvrages, des étudiants pour faire leurs devoirs, des politiques pour écrire leurs discours et même des bartenders pour élaborer des cocktails inédits. En France, où le ministre du Numérique qualifiait il y a peu ChatGPT de « perroquet approximatif », l’administration compte l'expérimenter à partir de septembre pour répondre aux questions des usagers.
« Destruction de 14 millions de postes à l’horizon 2027 »
Si l'accueil de certains était bienveillant, il s’est très vite accompagné d’une vigilance, voire d’inquiétudes, à l’égard de ces nouvelles technologies d’Intelligence Artificielle (IA). En particulier avec l’arrivée groupée aux côtés de ChatGPT d’autres outils très performants comme les générateurs d’images Midjourney et Dall·E 2 ou le compositeur de musique de Google, Music LM. Première alerte au mois de février, lorsque le site Resume Builder révèle que près d’1 boîte américaine sur 2 qui utilise ChatGPT s’est déjà délestée d’une partie de son personnel. Un mois plus tard, l’étude sur l’IA menée par la branche de recherche de Goldman Sachs fait le tour des médias avec ce chiffre : 300 millions d’emplois à temps plein dans le monde seraient condamnés. Le World Economic Forum enfonce le clou et table de son côté sur la destruction de 14 millions de postes...
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