À Sfax, la « chasse aux migrants » vire à l’expulsion
La ville côtière est le théâtre d’affrontements violents entre la population et les migrants subsahariens depuis plusieurs mois. Début juillet, cette situation a atteint son paroxysme après la mort d'un Tunisien poignardé par des migrants camerounais.
![Migrants sub tunisie](https://images.factuel.media/m_IP00F_1kGwMgQcmYPNx71Pq1o=/3840x0/smart/filters:quality(60):max_bytes(300000)/factuel/2023/07/WhatsApp%20Image%202023-07-05%20at%2019.44.48_2.jpeg)
En Tunisie,
Nizar Ben Brahim Amri. C’est le nom de ce Tunisien âgé de 38 ans, poignardé par des migrants subsahariens, à Sfax, au cours de heurts entre migrants et jeunes locaux, le 3 juillet dernier. « On a ouvert une enquête, le juge d'instruction s'est chargé de cette enquête pour homicide volontaire. Il y a trois suspects, qui sont maintenant en garde à vue et l'enquête se poursuit », précise le porte-parole du tribunal de Sfax. Ce meurtre est le point d’acmé de heurts violents et réguliers entre ces deux groupes dans la ville côtière tunisienne, et dénoncé comme « un acte criminel » par la présidence. « La Tunisie n’admet sur son territoire que ceux qui se soumettent à ses lois. Notre pays n’accepte pas d’être un point de passage ou une terre d’accueil de migrants et ne garde que ses propres frontières », a précisé le chef de l’État, Kaïs Saïed, depuis le...