Argentine

Javier Milei, le « Trump de la Pampa », nouveau président argentin

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Le candidat antisystème et ultra-libéral l'a emporté face au ministre de l'Économie sortant, Sergio Massa, avec 55,6% des voix, dimanche 19 novembre. « Le fou » ambitionne de mettre fin au « kirchnérisme ».

javier milei tient une tronçonneuse
Javier Milei, candidat à l'élection présidentielle en Argentine, brandit une tronçonneuse, habillée de son affiche de campagne.Natacha Pisarenko/AP/SIPA

Javier Milei est le nouveau président de l'Argentine. L'économistre ultra-libéral (55,6%) s'est imposé dimanche 19 novembre face à Sergio Massa (44,3%) lors du second tour de l'élection présidentielle. Le ministre de l'Économie sortant avait pourtant dominé le premier tour, le 22 octobre dernier, avec 36% des voix, devant Milei (30%).

Surnommé « el loco » (« le fou »), par la presse et une partie de la classe politique, Milei est un candidat antisystème. Son but : mettre un terme au « kirchnérisme », en référence à la vice-présidente socialiste actuelle Cristina Fernandez de Kirchner, également présidente de 2007 à 2015, et de son époux et prédécesseur Nestor Kirchner (2003-2007). « Nous sommes confrontés au dilemme du changement ou de la continuité mafieuse pour l’Argentine et pour mettre fin à la honte du présent », a déclaré Patricia Bullrich, arrivée troisième lors du premier tour, au cours d’une conférence de presse.

Milei, proche de l'idéologie de Trump

Javier Milei, surnommé le « Trump de la Pampa », en référence à sa proximité idéologique avec l’ancien président américain, a enchaîné les déclarations tonitruantes lors de ses meetings et prises de paroles. Parmi ses saillies figure notamment la comparaison de l’État argentin à un « pédophile dans une école maternelle avec des enfants...

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