Iran

Mort de Nahel : Syrie, Russie, Iran… Ces pays qui blâment la France

Alexandre Aoun
3 min

Certains pays se servent du décès de Nahel et des émeutes qui ont suivi pour critiquer l'État français. Damas parle de « mentalité coloniale raciste » et Téhéran enjoint à Paris de « mettre fin au traitement violent » de sa population.

police émeutes nahel

L’actualité française fait le tour du monde. Outre la couverture médiatique internationale de la mort de Nahel et des émeutes qui ont suivi, certains représentants gouvernementaux étrangers en ont profité pour cibler le gouvernement français. La Pologne est, par exemple, le premier pays européen à avoir officiellement commenté les débordements en France. Varsovie, dont le gouvernement prône la fermeté sur les questions migratoires, a fait le parallèle entre les émeutes et l’immigration illégale. Sur son compte Twitter, le premier ministre Mateusz Morawiecki a énuméré les nombreux dégâts des violences urbaines en France : « Boutiques pillées, voitures de police incendiées, barricades dans les rues – c'est ce qui se passe actuellement dans le centre de Paris et dans de nombreuses autres villes françaises », écrit-il. « Nous ne voulons pas de telles scènes dans les rues polonaises. Nous ne voulons de scènes comme celles-ci dans aucune ville d'Europe », martèle-t-il. Le même jour, il partageait une vidéo qui regroupe les scènes d’émeutes et de pillages en commentant : « Notre plan est l'Europe des frontières sécurisées – sécurité et ordre public –, ce sont les valeurs à partir desquelles tout le reste commence ! ».

En Russie, les paroles ne sont pas plus tendres. Dmitri Medvedev, très prolixe sur les réseaux sociaux depuis le début de la guerre en Ukraine, a raillé le gouvernement français. Sur Twitter, l’ancien président de la Russie (2008-2012) s’en est pris directement à Emmanuel Macron : « Il est peut-être temps de mettre un terme à cette diarrhée verbale (référence à la déclaration de soutien à Kiev, NDLR) et se ranger du côté de la France ». Il critique « l’argent dépensé » pour soutenir « la bande du drogué Zelensky » qui aurait pu servir « aux Français ordinaires ».

Pékin a également ajouté sa voix. À la suite de l’attaque d’un bus touristique chinois dans les rues de Marseille, qui...

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