Tensions Hezbollah-Israël : l’opinion libanaise hostile à la guerre
Les accrochages se multiplient à la frontière israélo-libanaise entre le Hezbollah et Tsahal, et la population libanaise craint de faire les frais d’une guerre qu’elle ne souhaite pas. Bien que défendant la cause palestinienne, les habitants du pays du Cèdre refusent un énième conflit sur leur sol.

Caisse de résonance des instabilités régionales, le Liban marche sur des œufs depuis le 7 octobre dernier. La peur de l’ouverture d’un second front au nord d’Israël avec le Hezbollah est dans tous les esprits. Les deux ennemis frontaliers se répondent coup par coup. Pour l’heure, les combats restent localisés, avec des escarmouches, des infiltrations terroristes sur le sol israélien et des attaques par drones. Les affrontements ont fait une cinquantaine de morts du côté du mouvement pro-iranien et moins d’une dizaine du côté de l’État hébreu.
Le parti d’Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, menace d’intervenir en cas d’opération...