Affaire Jubillar

Affaire Jubillar : après l’échec des nouvelles fouilles, des pistes encore en suspens

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Une opération de recherche se tenait ce jeudi 18 avril afin d'examiner trois nouveaux éléments dans l'affaire Jubillar, dont les propos d'une voyante qui affirmait savoir où se trouvait le corps de la mère de famille. Cédric Jubillar, accusé d’avoir tué son épouse, continue de nier toute implication.

Delphine et Cédric Jubillar lors de leur mariage
Delphine et Cédric Jubillar lors de leur mariageCapture d'écran Facebook

Soixante gendarmes étaient déployés ce jeudi 18 avril à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, non loin du domicile de la famille Jubillar. Cette opération « de ratissage » a eu lieu dans le cadre du supplément d’informations ordonné le 18 janvier par la cour d'appel de Toulouse, notamment après des propos tenus par une voyante qui affirmait savoir où se trouvait le corps de Delphine Jubillar. Cette vérification fait suite à une demande déposée par les avocats de Cédric Jubillar. Dans un courrier adressé en 2022 aux juges d’instruction, cette voyante affirmait être « en contact avec le corps de Delphine » et évoquait une ferme située sur une commune proche de Cagnac-les-Mines, dans laquelle l’infirmière d’Albi, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, aurait pu selon elle être séquestrée.

Selon les informations du Point, les recherches n’ont cependant rien donné, malgré un dispositif conséquent : cinq équipes cynophiles du Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie de Gramat, 30 personnels de la gendarmerie du Tarn ainsi que 30 des départements avoisinants, parmi lesquels des actifs et des réservistes, avaient été mobilisés pour l’occasion.

« Je vais la tuer, je vais l’enterrer et personne ne la retrouvera »

Mis en examen pour « meurtre par conjoint » et placé en détention provisoire depuis juin 2021 à la prison de Seysses, près de Toulouse, Cédric Jubillar, aujourd’hui âgé de 36 ans, continue de clamer son innocence dans cette affaire sans corps, sans témoin et sans scène de crime. Depuis près de trois ans, ses avocats multiplient les recours et les demandes de mise en liberté, estimant que leur client fait l’objet d’une « erreur judiciaire ». Le 25 mars dernier, la Cour de cassation a rejeté la requête en admission immédiate du pourvoi en cassation formée par ces derniers. Dans leur ordonnance de...

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