Affaire Fourniret

Monique Olivier : l’audition de son fils reportée au 13 décembre

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Le fils de Michel Fourniret et Monique Olivier a envoyé un certificat médical. Son état de santé ne lui permettait pas de se rendre au procès de sa mère, le 8 décembre. Le président de la cour d’assises a demandé une visioconférence le 13 décembre.

Fourniret
Michel Fourniret au tribunal de Dinant, en Belgique, en 2004.BRUNO ARNOLD/AP/SIPA

Sélim Olivier ne sera pas auditionné, vendredi 8 décembre, lors du procès de Monique Olivier. Le fils de Michel Fourniret et de son ex-compagne devait être entendu à 14 heures comme témoin de l’affaire Estelle Mouzin, du nom de la fillette disparue le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne), à l’âge de 9 ans. Mais le président de la cour d’assises des Hauts-de-Seine, Didier Safar, a annoncé jeudi avoir « reçu de sa part un certificat médical, daté du 6 décembre, indiquant que son état de santé était incompatible avec un déplacement de longue distance », rapporte L’Yonne républicaine.

Une absence qui provoque la colère des parties civiles. « C’est très important pour la famille d’Estelle Mouzin, de le voir confronté à sa mère en audience. Il résidait dans le domicile du couple au moment des faits », a déclaré l’avocat des parties civiles Didier Seban, selon les propos rapportés par L’Yonne républicaine. « Sans surprise, il essaye de ne pas venir et de fournir un prétexte, on peut exiger un certificat médical, on tient à ce qu’il vienne et qu’il vienne physiquement », a insisté sa collaboratrice, Marine Allali. Le parquet a également exigé un mandat d’amener pour le faire venir. Le président a finalement demandé à ce que Sélim Olivier soit entendu en visioconférence, mercredi 13 décembre à 14 heures.

Monique Olivier comparaît jusqu’au 15 décembre pour « complicité d’enlèvement et séquestration non suivis de libération et de complicité de meurtre aggravé par la commission d’un autre crime, soit une tentative de viol » dans le cadre de l’affaire Marie-Angèle Domèce (1988) ; pour « complicité d’enlèvement et séquestration non suivis de libération et de complicité de meurtre aggravé par la commission d’un autre crime, soit un viol » dans l’affaire Joanna Parrish (1990) ; de « complicité d’enlèvement et de séquestration...

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