Sport

Anciens joueurs pro, femmes exclues : les coulisses de la Coupe du monde de rugby des parlementaires

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INFO FACTUEL – Lors de la Coupe du monde de rugby des parlementaires, qui précède le Mondial des professionnels, la Nouvelle-Zélande, vainqueur de la compétition, a aligné une équipe... sans parlementaires.

rugby parlementaire
Un match entre l'équipe d'Angleterre et d'Afrique, lors de la Coupe du monde de rugby parlementaire, en 2007.DURAND FLORENCE/SIPA

Alors que le XV de France reçoit la Nouvelle-Zélande en match d’ouverture de la Coupe du monde de rugby, vendredi 8 septembre au soir, ce sont les parlementaires des pays des quatres coins du monde qui se sont affrontés à 15 contre 15 sur les pelouses de Toulouse, Sarlat et Paris cette semaine. Avant le Mondial des professionnels, la France accueillait, du 2 au 7 septembre, la Coupe du monde de rugby des parlementaires, ou presque.

Selon nos informations, l’équipe de Nouvelle-Zélande, vainqueur de la compétition, n’aurait pas tout à fait joué le jeu. « La Nouvelle-Zélande a joué sans parlementaire », s’insurge François Cormier-Bouligeon, député du Cher et pilier gauche du XV Parlementaire français. « Elle a joué avec des gens qui ont une condition physique qui n’a rien avoir avec celle que peuvent avoir des parlementaires, dont ce n’est pas le métier », accuse-t-il.

Une demi de mêlée « de haut vol »

« Nous étions l’équipe la plus représentée en termes de parlementaires, ce qui n’était pas le cas de certaines équipes, la Nouvelle-Zélande plus particulièrement », abonde Cédric Roussel, délégué ministériel de l’économie du sport et ailier du XV Parlementaire français, sans savoir précisément d’où venaient les joueurs. « On ne sait pas, ce sont des anciens joueurs, un peu de tout », explique-t-il. L’équipe néo-zélandaise aurait notamment fait jouer à tous les matchs « une demi de mêlée qui est une ancienne joueuse de haut vol ».

S’il reconnaît que l’équipe tricolore ne comptait pas que des parlementaires, Cédric Roussel « tient à revendiquer un équilibre entre parlementaires, anciens joueurs et administrateurs de l’Assemblée ». « Il n'est pas possible de jouer contre d’anciens joueurs pro ou très expérimentés », ajoute-t-il. François Cormier-Bouligeon est d’autant plus amer que, pour lui, la compétition est faussée. « La Nouvelle-Zélande n’avait rien à faire en finale, nous aurions dû la jouer », regrette-t-il,...

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