Sport

Changer de stade, tout un enjeu pour les clubs sportifs s’ils veulent éviter la grogne des supporters

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Coup de tonnerre dans le monde du football français. Après plusieurs mois de négociations avec la mairie de Paris concernant un éventuel rachat du Parc des Princes, son résident historique, le Paris Saint-Germain annonce quitter son stade de toujours.

Parc des Princes
Les supporters du Paris Saint-Germain rempliront-ils bientôt d'autres tribunes que celles du Parc des Princes ? Shutterstock

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.


Le club, qui souhaitait racheter l’enceinte afin notamment de porter sa capacité de 48.000 à 60.000 places, a vu sa demande rejetée par le Conseil de Paris mardi 6 février et son président Nasser Al-Khelaifi a déclaré à la presse ce jeudi 8 février : « C’est fini maintenant, on veut bouger du Parc des Princes. » Une déclaration non sans susciter l’émotion des supporters.

Ce n'est pas non plus sans émotion que les fans du Paris Basket ont, cette semaine, dit « au revoir » et « merci ! » à la Halle Carpentier du 13e arrondissement, salle qu'ils laissent pour la flambant neuve Adidas Arena, Porte de la Chapelle.

Le choix de quitter une infrastructure n’est pas toujours voulu. Cas récent, le 25 décembre dernier, le complexe Sportica, demeure du BCM Gravelines, club de l’élite nationale de basketball, était ravagé par les flammes. Tristes fêtes de fin d’année. Les hommages envers ce qui n’était matériellement qu’une salle de sport ont vite afflué sur la toile, du plus haut sommet de l’État, avec un post sur X d’Amélie Oudéa-Castéra – alors ministre des Sports –, aux anonymes venus afficher leur soutien, habitants de Gravelines, autres clubs sportifs, et même supporters rivaux.

Dans tous les cas le mouvement n’est jamais anodin et différentes parties prenantes, supporters en tête, doivent être accompagnées pour que la transition s’opère au mieux.

« Comme à la maison »

Ce qui a pu frapper ces dernières semaines dans les messages liés au Sportica et ces dernières heures au Parc des Princes et à la Halle Carpentier est la dimension quasi humaine qui leur est donnée. L’article paru dans L’Équipe le lendemain de l’incendie à Gravelines est assez éloquent : on y lit ainsi, pêle-mêle, des expressions comme « le mal au...

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