Conflit israélo-palestinien

Conflit Israël-Hamas : Konbini accusé de parti pris sur les réseaux sociaux

4 min

Ce samedi 6 mars, le média en ligne Konbini News a posté la vidéo témoignage de Laura Blajman-Kadar, rescapée du pogrom du 7 octobre en Israël orchestré par le Hamas qui a fait près de 1300 morts et plus de 5000 blessés. Accusé par différents collectifs d’avoir un parti pris antisioniste depuis octobre dernier, Konbini s’est depuis attiré l’ire de nombreux abonnés avec cette publication.

Témoignage de Laura Blajman-Kadar, rescapée du 7 octobre 2023
Témoignage de Laura Blajman-Kadar, rescapée du 7 octobre 2023Capture d'écran

« Nos yeux sont rivés sur Gaza en ce moment. C’est la priorité », « Ça va va, elle peut encore écrire et en faire un business », « Ciao, je me désabonne »... Nombreux sont les commentaires sous la vidéo du média Konbini à fustiger le choix éditorial du média célèbre pour ses récits face caméra d'inviter Laura Blajman-Kadar, rescapée du festival Supernova. La jeune femme vient de publier le 21 mars son livre Croire en la vie (Robert Laffont) dans lequel elle fait le récit de la funeste journée du 7 octobre vécue de l’intérieur.

Négationnisme et antisémitisme

La vidéo, pourtant factuelle et émouvante, présente le récit de la journée du 7 octobre au cours de laquelle Laura Blajman-Kadar participait, avec de nombreux autres festivaliers, au festival Supernova visé par l'attaque terroriste du Hamas. Laura explique avec émotion la découverte des cadavres des festivaliers après être sortie de sa cachette. Il s’agit de « la pire scène qu’elle ait pu voir de sa vie », explique la jeune femme. Avec un message de paix et de refus de la stigmatisation des personnes de confession musulmane, Laura insiste longuement sur le fait de ne pas faire d’amalgame ni de « tomber dans le piège » de l'extrémisme, refusant de confondre le terrorisme islamiste du Hamas avec la religion musulmane.

Pourtant, et malgré une mention des modérateurs du média Konbini affirmant ne pas tolérer « toute forme de langage injurieux, haineux ou discriminatoire », les commentaires lors de la parution s’avèrent être extrêmement violents et remettent même pour certains en doute la véracité des propos tenus par la rescapée. « Ce témoignage est un acte cathartique, les victimes du 7 octobre souffrent encore toujours aujourd’hui et il est totalement inacceptable de les renvoyer dos à dos et de trahir la réalité de la situation », s’indigne Mélanie Pauli-Geysse, présidente de l’association féministe...

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