Nutri-score

En 2024, le Nutri-score évolue : pourquoi, et que faut-il en retenir ?

10 min

Le Nutri-score est un logo destiné à informer les consommateurs sur la qualité nutritionnelle des aliments et leur permettre de les comparer entre eux, tout en incitant les industriels à améliorer la composition nutritionnelle de leurs produits. Son mode de calcul a fait l’objet d’une révision qui entre en vigueur en 2024 dans les sept pays européens qui l’ont adopté. En voici les raisons, et ce qu’il faut en retenir.

Le Nutri-Score permet aux consommateurs d’évaluer rapidement la valeur des aliments.
Le Nutri-Score permet aux consommateurs d’évaluer rapidement la valeur des aliments. Shutterstock/antoniodiaz

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.


Une mise à jour planifiée

Lorsqu’il a été proposé par les scientifiques en 2014 et adopté officiellement en France en 2017 puis dans 6 autres pays européens (Belgique, Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne et Suisse), il a été acté que le Nutri-score serait mis à jour régulièrement, en fonction de l’évolution de la science dans le domaine de la nutrition et également de l’évolution du marché alimentaire (afin de tenir compte des innovations et reformulations par les industriels).

En 2022, la gouvernance transnationale du Nutri-score, qui regroupe les pays qui l’ont adopté officiellement, a mandaté un comité scientifique composé d’experts sans conflits d’intérêts issus des 7 pays pour réaliser la mise à jour du mode de calcul du Nutri-score. Après 2 ans de travail, le comité a publié deux rapports très complets sur les aliments généraux et sur les boissons).

Ces documents proposaient des points d’amélioration de l’algorithme initial, tout en maintenant sa structure générale. Rappelant que les classifications des aliments par le Nutri-score actuel étaient globalement adéquates sur le plan nutritionnel, le Comité a cependant proposé des modifications du mode de calcul pour diverses catégories d’aliments.

Quels changements pour les aliments ?

Les modifications spécifiques de l’algorithme sont les suivantes :

- une augmentation du nombre de points de pénalisation pour la teneur en sucre (15 points au lieu de 10 dans la version initiale). Ce choix s’explique par le fait qu’un [ rapport récent de l’EFSA] a montré qu’il n’y avait pas de seuil minimal de teneur en sucre sans risque pour la santé et pour permettre un alignement avec la réglementation européenne, afin de permettre une classification plus adéquate des produits sucrés ;

- une augmentation du nombre de points de pénalisation...

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