JO de Paris 2024 : le cauchemar a commencé
Livraisons de colis à anticiper, télétravail à privilégier, risque élevé de saturation dans les transports… De plus en plus de difficultés se dessinent à l’approche des JO de Paris en Île-de-France.
![Mairie de Paris, Jeux Olympiques 2024](https://images.factuel.media/DeZaZVHBBFn-MXtFaeBBervLz5o=/3840x0/smart/filters:quality(60):max_bytes(300000)/factuel/2024/02/AA_4.jpeg)
Le cauchemar ne fait que commencer pour les Franciliens, à plus de trois mois des JO de Paris 2024. Sur son site internet dédié pour « Anticiper les Jeux », le ministère des Transports invite, « dans la mesure du possible », à « anticiper vos commandes de colis pour que ces derniers soient livrés avant le 24 juillet, après le 8 septembre ou entre les deux olympiades, soit entre le 12 et le 27 août 2024 ».
« Si cela n’est pas possible », le ministère des Transports recommande de « consulter les prévisions de circulation pendant les Jeux afin de privilégier des livraisons à des heures et des jours avec moins de trafic », « privilégier des livraisons à vélo ou à pied », « privilégier un point relais en dehors des périmètres de sécurisation (zones rouges et bleues) » et de s’informer « sur les prévisions et restrictions de circulation ».
Le gouvernement invite à rester chez soi
En février dernier, le gouvernement a lancé une campagne pour inciter les Franciliens à télétravailler pendant les JO. « Pour gagner du temps pendant les Jeux, l’important c’est de télétravailler », est-il affiché dans les stations de métro et gares d’Île-de-France. En décembre, l’ex-ministre des Transports Clément Beaune et la présidente de la région Valérie Pécresse avaient déjà enjoint « tous ceux qui le peuvent à télétravailler » pendant les JO.
En novembre, une circulaire de l’ancienne première ministre Élisabeth Borne préconisait d’aller au-delà du maximum de trois jours de télétravail par semaine dans la fonction publique, en s’appuyant sur un article l'autorisant dans le cadre de « circonstances exceptionnelles ». Les agents publics pourront poser plus de jours de congés que le maximum habituel autorisé sur leur compte épargne temps (CET) en 2024.