Les vols Paris-Tel-Aviv quasiment interrompus
L’intensité des frappes provenant du Hamas a conduit les transporteurs aériens à réduire leur offre vers Israël par mesure de sécurité, voire à suspendre jusqu’à nouvel ordre les liaisons.

« En coordination avec la Direction Générale de l’Aviation Civile française et les autorités israéliennes, Air France suspend jusqu’à nouvel ordre sa desserte de Tel-Aviv. En conséquence, les vols prévus le mardi 10 octobre et le mercredi 11 octobre sont annulés », a publié Air France sur son site, mercredi 11 octobre. Il en est de même pour Transavia France, sa filiale low-cost basée à Orly. Face à un demande importante de rapatriements, Air France, par le biais du Quai d’Orsay, a annoncé mettre en place un seul vol spécial entre Tel-Aviv Ben Gourion et Paris-Charles-de-Gaulle « le jeudi 12 octobre après-midi, pour ramener les compatriotes identifiés comme les plus vulnérables ».
Lundi 9 octobre, un tir de roquette provenant de Gaza a semé la panique à l’aéroport Ben Gourion, d’où partent l’ensemble des vols internationaux, le point d’impact étant situé à quelques centaines de mètres seulement des barrières de sécurité. Air France déclare à ce titre que « la sécurité de ses clients et de ses équipages est la priorité absolue ». Sa décision rejoint un avis du Quai d’Orsay informant les voyageurs français en partance pour ce pays : « Si vous vous trouvez à proximité de la bande de Gaza, il convient d’éviter tout déplacement et de rester à son domicile [...] il est actuellement déconseillé de se rendre à Jérusalem. »
Près de 4 vols sur 5 annulés
Si certains pays tels la Grèce et le Brésil, ont d’ores et déjà assuré plusieurs vols de rapatriement depuis Tel-Aviv afin d’évacuer ceux qui ont effectué une demande, ce n’est pas le cas de la France, dont le nombre de ressortissants est estimé à plus de 200.000. Le député apparenté LR des français de l’étranger, Meyer Habib, a alerté les dirigeants d’Air France par un tweet publié le 9...
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