Cheffe du service International, Noémie a rejoint Factuel pour son lancement, en mai 2023. Après avoir effectué un&nbsp;voyage humanitaire de six mois dans le sud de l'Inde, elle a été pendant trois ans reporter au Moyen-Orient, où elle a couvert plusieurs guerres pour la chaîne i24news. 
Après un passage au Figaro, elle&nbsp;a enquêté comme journaliste indépendante pour de nombreux magazines, dont L’Express et Le Point, et analysé l’actualité en plateau sur LCI, BFM TV et CNews, notamment.
Passionnée par l’écriture, elle est l’auteur de plusieurs livres (<a href="https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/18418/l-affaire-sarah-halimi" target="_blank">L’Affaire Sarah Halimi – Cerf 2018</a>, <a href="https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/19493/les-uns-contre-les-autres" target="_blank">Les Uns contre les Autres – Cerf 2022</a>)&nbsp;et chroniqueuse occasionnelle sur différents médias.

Cheffe du service International, Noémie a rejoint Factuel pour son lancement, en mai 2023. Après avoir effectué un voyage humanitaire de six mois dans le sud de l'Inde, elle a été pendant trois ans reporter au Moyen-Orient, où elle a couvert plusieurs guerres pour la chaîne i24news. 
Après un passage au Figaro, elle a enquêté comme journaliste indépendante pour de nombreux magazines, dont L’Express et Le Point, et analysé l’actualité en plateau sur LCI, BFM TV et CNews, notamment.
Passionnée par l’écriture, elle est l’auteur de plusieurs livres (L’Affaire Sarah Halimi – Cerf 2018, Les Uns contre les Autres – Cerf 2022) et chroniqueuse occasionnelle sur différents médias.

Notre journaliste a rapporté deux reportages de Syrie pour Factuel. Il explique au micro de Noémie Halioua comment se passe le travail journalistique dans le pays dirigé par Bachar al-Assad.

En Syrie, La route qui mène à Maaloula depuis Damas rappelle la violence de la guerre. Outre les nombreux barrages militaires de fortune et le contrôle obligatoire des véhicules, nous traversons la Ghouta, en périphérie de la capitale. Sur plusieurs kilomètres, un paysage apocalyptique, des immeubles et mosquées éventrées par l’impact des bombes font office de paysage. Après 45 minutes de voiture, nous apercevons les flancs escarpés des montagnes rocailleuses du Qalamoun. En contrebas se trouve l’un des plus anciens villages du christianisme oriental. Maaloula, qui signifie «&nbspentrée&nbsp» en araméen, porte bien son nom. Au cours des siècles, les chrétiens ont trouvé refuge dans ses grottes troglodytes. Les habitants parlent encore la langue du Christ, tout comme ceux des deux villages voisins de Jabadeen et d’al Sarkha. A peine arrivés sur la place centrale, la spiritualité du lieu prend tout son sens lorsqu’on entend au loin l’ode de Fairouz «&nbspYa Mariam el bekr&nbsp» (Ô Vierge Marie). Cette mélodie de l’intemporelle chanteuse libanaise résonne en écho 3 fois par jour. <h3>L’histoire d’amour entre Varsovie et Maaloula</h3> Avant la guerre, plusieurs milliers de touristes se rendaient dans ce véritable lieu de pèlerinage. Après la libération de la ville par les forces du Hezbollah et du régime syrien en 2014, les visiteurs ont petit à petit repris le chemin de Maaloula. 9 ans après son occupation par les djihadistes du front Al-Nosra, les cicatrices de la guerre sont encore présentes&nbsp: impacts de balles sur les murs, mosquée délabrée et inoccupée, icônes vandalisées dans les lieux saints chrétiens, etc. L’hôtel Safir, qui surplombe la ville, est en lambeaux. Des douilles jonchent le sol et le dernier registre de l’établissement, qui contient le nom de touristes turcs, date de 2011. Malgré ses séquelles, la ville a attiré un groupe d’une dizaine de touristes libanais qui...

REPORTAGE - Occupée par les djihadistes entre 2013 et 2014, Maaloula, ville emblématique du christianisme oriental, attire de plus en plus de visiteurs internationaux, dont des Russes et des Américains. Sa topographie, ses nombreuses églises et chapelles, son histoire et ses ruelles étriquées font du village un véritable joyau du tourisme syrien, qui sert également le narratif du régime de Bachar el-Assad.

REPORTAGE - Occupée par les djihadistes entre 2013 et 2014, Maaloula, ville emblématique du christianisme oriental, attire de plus en plus de visiteurs internationaux, dont des Russes et des Américains. Sa topographie, ses nombreuses églises et chapelles, son histoire et ses ruelles étriquées font du village un véritable joyau du tourisme syrien, qui sert également le narratif du régime de Bachar el-Assad.

En Syrie, «&nbspInch’Allah, il y aura du changement.&nbsp» Talal, commerçant de fruits et légumes dans le souk hamidiyeh de Damas, résume les attentes syriennes. Un discours optimiste en public, qui change de ton à l’abri des regards indiscrets et des moukhabarats, les puissants services de renseignements syriens. En privé, le négociant est plus nuancé&nbsp: «&nbspPour l’instant, ce ne sont que des paroles sans réels effets sur le terrain.&nbsp» Hormis les douaniers à la frontière syro-libanaise et les soldats aux barrages militaires qui suivaient la réunion panarabe sur des postes radio avec espoir et admiration, les Damascènes attendent encore des résultats concrets. Le retour en grande pompe de Bachar el-Assad au sommet de la Ligue arabe le 19 mai dernier à Djeddah dénote quelque peu avec l’atmosphère pesante de Damas. Après 12 ans d’absence, le président syrien a retrouvé son siège dans l’organisation régionale. Si cet événement est indubitablement une victoire politique, les habitants de la capitale syrienne restent quant à eux perplexes. <h3>90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté</h3> D’autres, à l’instar de Fadi, un ancien conscrit de l’armée syrienne blessé à la colonne vertébrale et maintenant ébéniste dans une petite échoppe, sont même réfractaires à un retour dans la Ligue arabe. «&nbspQue pouvons-nous attendre de pays qui ont misé sur la chute de notre président&nbsp?&nbsp», s’interroge-t-il, dubitatif. Avant le tournant géopolitique de 2018 et la réouverture des premières ambassades à Damas, l’Arabie saoudite et les autres pétromonarchies avaient pris fait et cause pour l’opposition syrienne en finançant et armant différents groupes djihadistes. Pour l’heure, seuls les camions jordaniens, libanais et irakiens passent la frontière avec des marchandises, nous rapporte Maher, un commerçant quinquagénaire qui vend des générateurs électriques. «&nbspLa guerre est finie, mais l’économie tourne au ralenti. Il y a énormément d’attente de l’après-sommet. Est-ce que...

REPORTAGE - Bachar el-Assad acte sa victoire politique en redevenant fréquentable aux yeux de ses voisins arabes. Les habitants de Damas, eux, restent perplexes sur les possibles retombées économiques. Entre inflation, sanctions américaines et paupérisation de la société, les Syriens attendent plus que jamais un appel d’air de l’extérieur.

REPORTAGE - Bachar el-Assad acte sa victoire politique en redevenant fréquentable aux yeux de ses voisins arabes. Les habitants de Damas, eux, restent perplexes sur les possibles retombées économiques. Entre inflation, sanctions américaines et paupérisation de la société, les Syriens attendent plus que jamais un appel d’air de l’extérieur.

Alexandre Aoun nous raconte comment il a mené ses reportages pour Factuel en Syrie

Notre journaliste a rapporté deux reportages de Syrie pour Factuel. Il explique au micro de Noémie Halioua comment se passe le travail journalistique dans le pays dirigé par Bachar al-Assad.

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