Cinéma

Après les polémiques et les menaces de boycott, « Sound of Freedom » arrive en France

4 min

RÉCIT - Succès surprise du box-office américain de l’été dernier, le film d’Alejando Monteverde dénonçant le trafic mondial des enfants sort le 15 novembre dans les cinémas français. Retour sur son parcours chaotique jusqu'à nos salles.

sound of freedom

L’événement cinéma du mercredi 15 novembre est probablement le débarquement sur les écrans français de Hunger Games : la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur, le préquel de la saga. C’est aussi la sortie en salle de Sound of Freedom d’Alejandro Monteverde (Bella, Little Boy) et ceci pour trois raisons.


Le film est tout d’abord le succès surprise du box-office estival américain. Sorti le 4 juillet, il a engrangé 171 millions d’euros de recettes (pour un modeste budget de 13,5 millions d’euros), devançant Indiana Jones et le cadran de la destinée (162 millions) et Mission impossible : Dead Reckoning, partie 1 (160 millions). Il figure ainsi d’ores et déjà dans le Top 10 américain de 2023. La seconde raison pour laquelle la sortie de Sound of Freedom ne peut passer inaperçue tient à son sujet : le phénomène mondial de la pédocriminalité, rarement traité au cinéma. Enfin, Sound of Freedom, plébiscité par le mouvement d’ultra-droite américain QAnon, a pâti d’une réputation de film complotiste.


Inspiré d’une histoire vraie


Thriller racontant le sauvetage d’une cinquantaine d’enfants et le démantèlement du réseau responsable de leurs enlèvements, Sound of Freedom, inspiré de l’histoire vraie de l’ancien agent fédéral Tim Ballard, ne contient aucune allusion à une fantasmatique élite de pédophiles satanistes, ni à l’adrénochrome (substance supposée régénérescente qui serait récoltée dans les cerveaux d'enfants torturés), deux thèmes chers aux conspirationnistes.


Le film se revendique chrétien avec un message : « Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre ». Les œuvres du réalisateur mexicain Alejando Monteverde sont d'ailleurs connues pour l’importance qu’elles accordent à la famille et à la foi. L’acteur principal Jim Caviezel, vu en 2004 dans La Passion du Christ de Mel Gibson, relaie, en revanche, dans certaines de ses interventions publiques les idées du mouvement complotiste QAnon. Cela suffit-il à faire de Sound...

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