« Code 562 », la colère monte au sein des forces de l'ordre
Dans le cadre de l'enquête sur le passage à tabac d’Hedi, en marge des émeutes dans la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille, 4 policiers ont été mis en examen. L’un d'eux, soupçonné d’avoir tiré au LBD sur le jeune homme de 21 ans, a été placé en détention provisoire.
![police code 562](https://images.factuel.media/x5OH55BpHRjrybgnv-9ia7-eX3Y=/3840x0/smart/filters:quality(60):max_bytes(300000)/factuel/2023/07/F1z0SNbWAAAasHA.jpeg)
En signe de protestation contre la mise en détention provisoire de leur collègue, soupçonné d'avoir tiré un LBD sur Hedi, un jeune homme de 21 ans, qu'ils considèrent comme « injustifée », des centaines de policiers se sont mis en arrêt de travail. D’autres ont répondu à l’appel des syndicats de police : « code 562 ».
Ce code administratif de procédure signifie dans le jargon policier que les agents de police se mettent « en position d’attente ». « Ils sont en service, mais pas sur le terrain », explique Jean-Christophe Couvy, secrétaire national d’Unité SGP Police FO à France Info. Les policiers assument un service minimum : seules les plaintes pour faits graves sont acceptées, et les patrouilles ne sont pas effectuées. Les policiers ne doivent agir qu’en cas de flagrant délit. « On ne relèvera peut-être pas toutes les infractions, par exemple celles qui ne représentent pas de danger », détaille Bruno Bartocetti de SGP FO Police Sud pour France 3 Paca. Une sorte de grève pour les forces de l’ordre, qui n’en ont légalement pas le droit.
La fronde a de fait commencé à Marseille, mais s'est étendue aux services de police environnants de la région. Le week-end dernier, le commissariat Saint-Augustin de Nice était fermé, faute d’effectifs présents. Plusieurs personnes venues pour...