Guerre Israël-Hamas : le point sur la situation au 13 octobre

• Après avoir bombardé la ville pendant une semaine pour dégager le terrain et faciliter l’avancée de soldats à terre, le gouvernement Israélien a ordonné à « tous les civils de Gaza » (1,1 million de Palestiniens) d’évacuer vers le Sud sous 24 heures, signe d’une attaque imminente. L’ONU appelle à annuler cet ordre, afin d’éviter que la « tragédie » devienne une « situation calamiteuse ». Le Hamas, accusé de ne pas protéger la population de Gaza, refuse de se soumettre à cette injonction, la qualifiant de « fausse propagande ».

• Dans la nuit, l’Iran a menacé de « l’ouverture d’autres fronts ». Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a affirmé, dans un communiqué : « Notre réponse claire concernant ces possibilités est que tout dépend des actions du régime sioniste à Gaza », laissant craindre une attaque de l’Iran sur Israël en cas d’entrée de Tsahal dans la ville.

• Hier soir, dans une allocution télévisée, Emmanuel Macron a rappelé le soutien de la France à Israël et appelle à une réponse « forte et juste » face au Hamas, dont il a rappelé la nature « terroriste », souhaitant clore le débat politique de ces derniers jours sur les mots à employer pour qualifier le Hamas : « Ceux qui confondent la cause palestinnienne et  la justification du terrorisme commettent une triple faute : morale, politique et stratégique. » Il a confirmé la mort de 13 Français et s’est également inquiété du sort des otages, dont 17 Français. Le chef de l’Etat a assuré « mettre tout en œuvre » pour les libérer. Il a, par ailleurs, appelé à l’union nationale et à être intraitable avec les actes antisémites qui pourraient être commis en France. Gérald Darmanin en déplorait déjà une centaine hier matin, sur France Inter.

• Malgré une interdiction de toutes les manifestations pro-palestiniennes jusqu’à nouvel ordre, un rassemblement d’un millier...