La manifestation, censée se tenir place de la République à Paris, a été interdite par la Préfecture de Police.
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Israël-Hamas : des étudiants militants de Sciences Po s’organisent pour contrer l’interdiction de la manifestation pro-Palestine à Paris
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INFO FACTUEL – Nous avons pu consulter les messages privés échangés sur une boucle WhatsApp entre plusieurs étudiants de Sciences Po Paris. Plus d’une centaine d’entre eux s’organisent et sont bien décidés à braver l’interdiction de la manifestation pro-Palestine à Paris, ce jeudi 12 octobre.

« Il est temps de mettre fin à l’occupation, à la colonisation et au blocus de Gaza. La justice est la seule solution. Il n’y en a pas d'autres ! [...] Nous réclamons la fin de l’apartheid israélien ». Le communiqué de presse, diffusé le 9 octobre dernier par le mouvement EuroPalestine, annonce la couleur. À 18h, ce jeudi 12 octobre, l’association pro-Palestine, multicondamnée devant la justice, et accusée de complotisme et d’antisémitisme, organise un rassemblement « de soutien au peuple palestinien ».
La manifestation, censée se tenir place de la République à Paris, a été interdite par la Préfecture de Police. Pas de...
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Des faits
Nous avons pu consulter les messages privés échangés sur une boucle WhatsApp entre plusieurs étudiants de Sciences Po Paris. Plus d’une centaine d’entre eux s’organisent et sont bien décidés à braver l’interdiction de la manifestation pro-Palestine à Paris, ce jeudi 12 octobre.
Des effets
Sur un groupe WhatsApp intitulé « Justice for Palestine Scpo », une centaine de jeunes échange depuis plusieurs jours des informations pratiques sur la bonne tenue de cette manifestation, notamment comment éviter arrestations et amendes.
Sur un groupe WhatsApp intitulé « Justice for Palestine Scpo », une centaine de jeunes échange depuis plusieurs jours des informations pratiques sur la bonne tenue de cette manifestation.
L’attaque terroriste commise par le Hamas en Israël rend le contexte sécuritaire particulièrement sensible sur le territoire français. « Nous n’avons pas encore constaté de violences physiques, mais il y a déjà eu des provocations, des "Allah Akbar" criés à proximité de synagogues... Cela a occasionné des interpellations », indique à Factuel Reda Belhaj, porte-parole du syndicat Unité-SGP Police pour l’Île-de-France.