Bien que considéré comme organisation terroriste par l’Occident, le Hamas bénéficie de plusieurs relais et soutiens dans la région. L’Iran, premier pays à se positionner en faveur de la milice gazaouie, reçoit régulièrement des cadres de l’organisation islamiste.
Guerre Israël-Hamas
Iran, Qatar, milices… Quels sont les soutiens du Hamas ?
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Après l’offensive du groupe islamiste gazaoui en territoire israélien, plusieurs États et milices armées ont témoigné leur soutien envers l’organisation. Aux quatre coins du Moyen-Orient, des groupuscules s’activent et pourraient s’impliquer en cas d’escalade.

Les alliances se précisent au Moyen-Orient. Bien que considéré comme organisation terroriste par l’Occident, le Hamas bénéficie de plusieurs relais et soutiens dans la région. L’Iran, qui a été le premier pays à se positionner en faveur de la milice gazaouie, reçoit régulièrement des cadres de l’organisation islamiste. Malgré une brouille de plusieurs années sur le conflit en Syrie, le Hamas a renoué contact avec Téhéran, dispose d’un bureau politique dans la capitale iranienne, et bénéficie d’un soutien militaire et financier. Le pays des Mollahs est même accusé par certains d’avoir coordonné l’attaque du 7 octobre.
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Des faits
Après l’offensive du groupe islamiste gazaoui en territoire israélien, plusieurs États et milices armées ont témoigné leur soutien envers l’organisation. Aux quatre coins du Moyen-Orient, des groupuscules s’activent et pourraient s’impliquer en cas d’escalade.
Des effets
Considéré comme le sponsor de l’islam politique, le Qatar est également l’un des premiers soutiens du Hamas. Deux des chefs emblématiques du parti gazaoui, Khaled Mechaal et Ismaël Haniyeh, résident à Doha et sont régulièrement invités par la chaîne qatarie Al-Jazeera.
Le principal soutien militaire de la milice islamiste pourrait venir de son allié libanais du Hezbollah. Les premiers contacts officiels entre les deux groupes remontent à 1992, lors de l’expulsion de centaines de Palestiniens du Hamas et du Djihad Islamique dans le camp de Marj el-Zohour, au sud-Liban en 1992. Les relations se sont renforcées, compte tenu de la fermeture des bureaux de la milice gazaouie en Jordanie en 1999.