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Contact tactique...
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J'ai souvenir d'une époque, celle où j'exerçais en brigade anti-criminalité. Cette période a été extrêmement formatrice pour le flic que j'étais. Je travaillais en secteur difficile, dans une zone sinistrée d'une banlieue paumée d'une grande agglomération, un secteur fait de béton sale et de violence dissimulée à chaque coin de rue, derrière chaque immeuble et dans chaque bouche capable de cracher d'énormes glaviots comme des flots d'insultes envers nos mères et nos épouses - toutes qualifiées allégrement de putes et menacées d'être violées et sodomisées.
Je n'exerçais que la nuit et nous étions, mon équipe et moi, confrontés toutes les nuits à des voyous ayant envie d'en découdre, ne cachant même pas leur envie, voire leur besoin, de nous anéantir physiquement. Pour survivre là, il fallait se battre, il fallait montrer notre courage et ne pas faillir.
À cette époque, ce que l'on qualifie aujourd'hui de « rodéos urbains » existait déjà, mais ils n'étaient pas effectués seulement avec des deux roues motorisés ; nous avions à faire à de grosses cylindrées à quatre roues, des voitures bien évidemment volées. Plusieurs fois, j'ai été confronté à un véhicule avec à son bord des individus cagoulés, des individus avec des intentions belliqueuses et empruntant des trajectoires n'ayant pas d'autres buts que de nous écraser, de nous rouler dessus.
Mon unité était dotée de gros véhicules afin de faire front à ce type d'agressions, à ce type de situations et afin de ne pas se trouver en position de faiblesse. Aussi, nous n'hésitions pas à aller au contact, à percuter les voitures de nos agresseurs afin de les neutraliser. J'ai souvenir qu'une nuit, alors en poursuite et après avoir passé une porte de péage à plus de 120 km/h, j'ai propulsé notre voiture sur celle des fuyards en leur imposant un tonneau. Aujourd'hui, lorsque...
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