Les blogs
Partagez vos faits
État de stress post-traumatique et raptus suicidaire : et si le suicide n’était pas toujours un acte de pleine conscience ?
C’est un fait, nous le savons, bon nombre de blessés psychiques – qu’ils soient issues des armées, des forces de l’ordre ou des pompiers – « décident » de mettre fin à leurs jours, à leurs souffrances. Et quelles souffrances !
![Hopital d'instruction des armees (HIA)](https://images.factuel.media/qgUSRATx1OlspobGst4enh5ckEY=/3840x0/smart/filters:quality(60):max_bytes(300000)/factuel/2023/07/SIPA_00822684_000001.jpeg)
Vivre avec un État de Stress Post-Traumatique (ESPT) est un combat quotidien. Une guerre après la guerre. Chaque moment de vie impose une réflexion quant au bon déroulement de ce dernier. Combien de personnes seront présentes ? Quels sont les trajets possibles pour se rendre à tel endroit ? Quels sont les différents scénarios, du pire au pire ? Car le meilleur n’est pas envisagé, et ne demande aucune planification, à tel point qu’on n’en profite même pas... Quelles seront les solutions de repli en cas de danger imminent – sachant que l’hypervigilance engendrée par l’ESPT entraine un biais cognitif, qui pousse le blessé à se convaincre que le danger est de toute façon imminent ? C’est un état de stress permanent, qui provoque de la fatigue physique et psychologique, des tensions, des douleurs, de l’irritabilité, de la colère... Colère et irritabilité, qui bien souvent provoquent des conflits au sein des familles, au-delà du décalage et de l’incompréhension des proches, ainsi que de leur incapacité à se projeter dans la tête du blessé. Mais l’idée du suicide ne vient pas toujours de là.
Si l’éloignement affectif au sein de la cellule familiale et le manque de soutien des institutions – tant sur le plan administratif qu’humain – peuvent amener de l’eau au moulin de la dépression, il est aussi possible que l’idée de mettre un terme à son existence relève d’un aspect plus « physiologique ». Certains diront « Non ! Psychologique ! ». Certes, mais c’est en réalité une réponse à un besoin physiologique : se soustraire au stress.
Le raptus suicidaire, qu’est-ce que c’est ?
En avez-vous déjà entendu parler ? Personnellement, cela fait peu de temps que je suis familier avec ce concept. Je l’ai découvert après un épisode anxieux, ayant débouché sur des idées noires que je n’arrivais plus à contrôler. Prisonnier de ces pensées et de ce...
Commentaires