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Islamogauchisme universitaire : quelles postures après les actes terroristes contre Israël ?
Islamogauchisme à l’Université, la polémique de 2021
Le 22 octobre 2020, Jean-Michel Blanquer, alors Ministre de l'Éducation nationale, de la jeunesse et des sports, déclarait sur Europe 1 : «  Ce qu’on appelle l’islamo-gauchisme fait des ravages. [...] Il fait des ravages à l’université, [..] il fait des ravages quand dans les rangs de la France Insoumise, vous avez des gens qui sont de ce courant-là et s’affichent comme tels. Ces gens-là favorisent une idéologie qui ensuite, de loin en loin, mène au pire.  »
Le 14 février 2021, sur le plateau de CNews, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, évoquait un phénomène frappant les intellectuels qui « gangrène la société dans son ensemble [...], l’islamo-gauchisme », et annonçita demander « une enquête au CNRS » sur « l’islamo-gauchisme » qui « gangrène » l’université.
Le 16 février 2021, Madame Vidal diluait son propos devant l’Assemblée Nationale, en annonçant la mise en place d’« un bilan de l’ensemble des recherches », qui se déroulent à l’université, afin de distinguer « ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme et de l’opinion ».
Le 17 févier 2021, la Direction du CNRS répliquait par un communiqué : « L’islamogauchisme, slogan politique utilisé dans le débat public, ne correspond à aucune réalité scientifique », et le terme aurait des « contours mal définis ». La Direction du CNRS voyait dans ce mot (et donc dans l’enquête annoncée par la ministre) une remise en cause de « la liberté académique, indispensable à la démarche scientifique et à l’avancée des connaissances, ou stigmatiser certaines communautés scientifiques. Le CNRS condamne, en particulier, les tentatives de délégitimation de différents champs de la recherche, comme les études postcoloniales, les études intersectionnelles ou les travaux sur le terme de "race", ou tout autre champ de la connaissance ».
Un peu de décryptage
Précisons tout d’abord que...
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