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Malaise dans la police
Non, Monsieur Éric Dupond-Moretti, les policiers ne sont pas au-dessus des lois. Ce sont même, bien souvent, aux yeux de certains magistrats, des sous-citoyens. Un seul et unique exemple de cette chasse aux policiers menée sans vergogne : que l'on nous explique pourquoi le juge a refusé au motard de Nanterre si longtemps l'autorisation de voir sa famille ?
![Controle de Police, lutte contre la delinquance, operation coordonnee de securite dans le centre-ville de Nice FRANCE](https://images.factuel.media/wg3Ao9ZkG7n4W6rlAig_wUMzuuU=/3840x0/smart/filters:quality(60):max_bytes(300000)/factuel/2023/08/SIPA_01122511_000004_1.jpeg)
Ce sont ces mêmes fonctionnaires qui n'ont été condamnés qu'à 500 euros d'amende pour injure publique, alors qu'aucune sanction administrative n'a été prise contre eux pour l'irrespect absolu de l'obligation de réserve lors de la découverte du « mur des cons » dans les locaux de leur syndicat.
Autrefois, magistrats et flics œuvraient dans le même sens : il fallait interpeller, poursuivre et condamner les délinquants. Depuis 1983, avec l'abolition de la peine de mort et les premières grandes réformes « droits-de-l'hommistes » du Code de procédure pénale en 1993, nombre de magistrats ont vu dans les nouveaux textes à répétition, notamment sous l'influence de notre chère Union européenne, les moyens de prendre possession et de contrôler la police, de la soumettre de plus en plus à leur joug, sous prétexte que l'autorité judiciaire est la gardienne de la liberté individuelle.
Ce faisant, ces magistrats ont poursuivi, via les réformes textuelles successives, un œuvre de blocage des pouvoirs d'enquête des officiers de police judiciaire. Fin des indics à l'ancienne, réduction des champs d'initiative des enquêteurs, même une perquisition aujourd'hui est soumise implicitement à l'autorisation du parquet alors que c'est un acte d'enquête essentiel, il a même été question d'imposer un avocat cette occasion. Demeure une question : que fait-on pour les victimes ? Droits de l'homme à deux vitesses ?
Que dire également des individus aux antécédents longs comme le bras mais toujours en liberté, car mineurs ou parce qu'il manque de places en prison. Sans oublier les bénéficiaires des merveilleux effets de la loi Taubira. Pourtant, la loi sur la récidive était du plus bel effet sur la délinquance du quotidien, c'était un peu le « Three strikes and you're out » (règle dans un match de baseball, NDLR) à la française. Les flics y avaient retrouvé un peu de fierté à faire leur job, un réel sentiment...
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