Les blogs
Partagez vos faits
Réactions d'actualités : le Conseil d'État et le contrôle au faciès, réponse du gouvernement aux émeutes, port de l'abaya...
Nouvel article de cette rubrique de ce blog, qui revient sur l'actualité sécuritaire en France avec, entre autres, la décision du Conseil d'Etat sur le contrôle aux faciès, la réponse du gouvenement qui tarde face aux émeutes, le port de l'abaya et les alertes à la bombe.
![Policiers devant une école à Arras](https://images.factuel.media/mrhX4m2QYaxHOAFRfPwWFMBdIrI=/3840x0/smart/filters:quality(60):max_bytes(300000)/factuel/2023/10/SIPA_ap22823626_000002.jpeg)
Le Conseil d'État et le contrôle au faciès : verdict
Le Conseil d'État (CE) a rejeté le recours de plusieurs associations : « les mesures demandées [...] visent en réalité à une redéfinition générale des choix de politique publique en matière de recours aux contrôles d'identité à des fins de répression de la délinquance et de prévention des troubles à l'ordre public », en constatant que cette question ne relève pas des pouvoirs du juge administratif.
Le CE constate par ailleurs que la pratique des contrôles discriminatoires « ne se limite pas à des cas isolés » mais qu'elle ne peut pas être considérée comme « systémique ». En ces termes politiquement corrects, le CE rejoint mes arguments, qui mettent en avant la surreprésentation, dans les grandes villes, des gardés à vue ou mises en cause de personnes, françaises ou non, issues ou non de l'immigration. Comme je l'ai démontré, c'est un déterminant essentiel dans l'action quotidienne de prévention de la délinquance des services de police.
Émeutes : le gouvernement et les annonces destinés aux quartiers
Il est fait reproche au gouvernement de madame Borne de chercher à gagner du temps, puisqu'elle a reporté à fin octobre les mesures qu'elle devait annoncer lors du conseil interministériel de la ville prévu le 9 octobre. Ces réponses étaient attendues par les maires de France, auxquels elles ont été promises par le président de la république, pour les quartiers, à la suite des émeutes qui ont embrasé une partie de nos villes et communes de France après la mort du jeune Nahel à Nanterre, au cours d'un contrôle routier.
Certes, on peut comprendre l'émoi de nos édiles qui n'ont pas tous trouvé des réponses financières pour réparer les dégâts aux écoles, aux commissariats, aux médiathèques et autres mobiliers du domaine public... Mais en réalité ne faudrait-il pas d'abord faire le ménage,...
Commentaires