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Réactions d'actualités : nuit de la Saint-Sylvestre, affaire Théo, les refus d'obtempérer
Tout d'abord, permettez moi lectrices et lecteurs, de vous adresser mes vœux de bonne et heureuse année 2024 et surtout de bonne santé, à vous et à tous ceux qui vous sont chers. Ces vœux, je les adresse également à toute l'équipe de Factuel qui se bat avec énergie pour préserver la liberté de parler et d'écrire sans tabou ni censure. Je n' aurai pas de mots assez forts pour les en remercier.
Plus ce 90.000 policiers et gendarmes, ainsi que 5000 militaires de l'opération Sentinelle, ont été mobilisés pour assurer la sérénité et la sécurité des festivités du passage à la nouvelle année.
Les précisions s'arrêtent là. On ne sait pas combien l'ont été à Paris spécifiquement ni dans les grandes métropoles de notre pays et encore moins dans les villes de province. Personnellement, si j'étais député je crois que c'est le type de question qui me viendrait à l'esprit immédiatement. La sécurité des Français est elle traitée avec égalité ?
Qui plus est d'autres questions méritent d'être soulevées. Ainsi, le ministère pourrait-il distinguer le nombre de FDO assurant au cours de cette nuit les missions administratives de gestion, le commandement opérationnel dans les centres d'information ou encore le nombre de collègues de permanence dans les commissariats ou postes de police ?
Bref, le bilan de cette nuit s'établit donc à 380 interpellations et 748 voitures incendiées soit, nous dit on, 10% de moins pour chacun des items par rapport à l'an dernier.
Je vais faire simple : la nuit n'a donc pas été si calme que ça et j'ai attendu vainement les chiffres des condamnations et des incarcérations de nos 380 interpellés. Le véritable bilan serait de nous détailler ces chiffres. Aucun ministre de l'Intérieur ne s'y est aventuré et bien évidemment aucun garde des Sceaux.
Le procès de l'affaire Théo
Je ne reviendrais pas sur les circonstances de cette interpellation qui valent à trois policiers de se retrouver devant une Cour d'Assises à Bobigny.
Le chef d'accusation ne cesse de me surprendre : "Coups et blessures volontaires ayant entraîné une infirmité permanente". Ce n'est pas rien : ils encourent donc une peine criminelle.
En fait dans cette affaire, peu de choses sont vraiment claires, sinon que la vie de ces trois collègues, est à...
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