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Une amnistie catalane : hystérie à Madrid et inquiétude à Bruxelles !
Le 30 janvier dernier, un véritable coup de théâtre s'est joué au Parlement espagnol. Les députes séparatistes catalans votent contre une loi d’amnistie qu'ils réclamaient à corps et à cris ! Pourquoi s'être tiré une balle dans le pied ? Et ce malgré des concessions « limites » aux yeux de Bruxelles.
![El Mundo](https://images.factuel.media/N6nKQALclt_XrekIYPz1GIeyGdo=/3840x0/smart/filters:quality(60):max_bytes(300000)/factuel/2024/02/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-08%20112624.jpeg)
Les indépendantistes catalans réclament depuis des années, tels des nourrissons affamés, une amnistie générale des condamnations et des instructions liées au référendum d'autodétermination de 2017 et aux événements violents qui s'en suivirent. C'était chose quasi-faite. Pourtant la toute récente mise en cause de l'ancien Président catalan, Carles Puigdemont dans le dossier de collusion entre son gouvernement régional, alors en crise émancipatrice, et la Russie, a tout fait capoter. Le délit « d'atteinte à la sureté de l'Etat » n'aurait pas été couvert par le projet de loi d'amnistie présenté au vote ce 30 janvier dernier.
Que diable vient faire Poutine, dans cette affaire plus proche de l'esprit de Clochemerle que de la géopolitique ? Le dignitaire russe, prétendait en 2017, favoriser le processus d'indépendance et de création de la République catalane, dans le but manifeste de créer la zizanie au cœur du vieux continent.
D'après l'enquête de la garde civile mandatée par le tribunal suprême espagnol, Carles Puigdemont aurait rencontré à plusieurs reprises des émissaires du Kremlin ; dont le 26 octobre, à quelques heures de la déclaration d'auto-indépendance, il reçoit l'émissaire de Poutine, Sadovnikov, dans sa résidence officielle à Barcelone. L'envoyé du Kremlin, lui promet 500 milliards de dollars et un groupe de 10.000 mercenaires pour constituer une armée et défendre les frontières si la nouvelle République est proclamée !
Les enquêteurs auraient également intercepté plusieurs appels téléphoniques et SMS échangés entre David Madí, homme d'affaires et de confiance de Carles Puigdemont et Nikolay Sadovnikov, émissaire du ministère des Affaires étrangères russe, proposant d'« aider la future république catalane à élaborer sa propre législation sur les crypto-monnaies, et ce, selon les modalités de la Russie ».
Selon le New York Times, la proposition russe était de faire de la République Catalane, une Suisse des bitcoins. Toujours selon le quotidien américain, des...
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