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Face à une Espagne multilingue, l'Europe se retrouve sans voix !
Sous la pression de l'extrême-gauche et des séparatistes régionaux, l'Espagne est devenue le laboratoire de tous les progressismes et révolutions sociétales. Dernière en date : faire parler ses députés en quatre langues officielles, avant de s'attaquer au parlement européen !
![Manifestation d'indépendantistes catalans en 2017](https://images.factuel.media/qbtUBRUnRpOnfJLHzRZi9bC6juc=/3840x0/smart/filters:quality(60):max_bytes(300000)/factuel/2023/10/SIPA_00829576_000025.jpeg)
Imaginez ! À la tribune de l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur Gérard Darmanin prend la parole au micro du perchoir, en réponse à une question au gouvernement. Oreillette enfouie dans le lobe droit, sa réponse aux représentants du peuple français, il la déroule en ch'ti.
Face à lui, chaque député porte également un système auditif, permettant la traduction et la compréhension en cinq langues co-officielle du français : breton, basque, catalan, alsacien et ch'ti. Chaque député en aura choisi sa version d'écoute, tandis que les insultes et les invectives de la Nupes fusent dans un brouhaha de sonorités disparates.
Les sténos retranscrivent fébrilement et fidèlement les débats en autant de langues. Une surcharge administrative et financière non négligeable, la liberté d'expression multi-linguiste, véritable revendication paneuropéenne, est à ce prix.
Science-fiction, direz-vous ? Pas si sûr, le multilinguisme est déjà aux frontières du pays. Outre-Pyrénées, en Espagne vient d'avoir lieu la première séance plénière en quatre langues – les quatre langues co-officielles que reconnaît la Constitution votée en 1977 – le castillan (autrement connu comme l'Espagnol), le catalan, le galicien et la terriblement complexe euskera, langue isolat, c'est-à-dire sans famille linguistique. C'est d'ailleurs le seul isolat qui subsiste en Europe, et qui n'est parlé et compris que par à peine 20 % du peuple basque. Qu'importe !
Le 19 septembre dernier, Jose Ramón Goméz Besteiro se présente comme le premier député, instant historique, à s'adresser à la tribune autrement qu'en Espagnol. Il s'adresse en galicien – une langue sonnant plus portugais qu'espagnol –, à ce Parlement morcelé issu des élections du 23 juillet dernier, sans majorité, aux faux airs de IVe République française ou de l'anarchique Parlement italien.
Cette mesure aux semblants de liberté d'expression votée en catimini, fut la première concession du chef du gouvernement Pedro Sanchez, aux nationalistes de tous bords –...
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