Réactions d'actualités : tensions à Nantes, une CRS 8 contre la drogue, rapport sur les émeutes

Les quartiers Nord de Nantes

La nuit de samedi à dimanche a été le théâtre de nouvelles émeutes et ferait suite à une opération de police menée en soirée pour l'interpellation de 4 individus qui avaient agressé une personne leur ayant refusé une cigarette.

Encore un autre exemple de ce que sont les caïds de quartiers qui tiennent le pavé dans certaines de nos cités, et qui s'octroient désormais le pouvoir de s'insurger contre les actions des services de l'État chargés d'assurer la sécurité et le vivre ensemble de nos concitoyens. 

Dans tous les scénarios d'émeutes, un évènement sécuritaire, parfois tragique, sert de catalyseur à un déchainement de violences et de destructions. Selon Engels, tout acte violent réunit trois éléments : un instinct de destruction, une finalité plus ou moins précise et des instruments. Ces composantes sont présentes en proportion plus ou moins variable dans les émeutes. Si elles ont été parfois qualifiée de spontanées, on assiste, de plus en plus, à des insurrections planifiées dans une forme d'organisation préalable. Comme en ordre public, les Black blocs planquent du matériel sur l'itinéraire d'une manifestation, les émeutiers font désormais des réserves – sur les toits des immeubles ou dans les parties communes – de projectiles parfois incendiaires, de véritables bombes artisanales et autres engins destinés à blesser grièvement ou plus.

C'est pourquoi, loin d'en finir avec un rétablissement de l'ordre, qui ne sera toujours que momentané, il conviendrait que justice et police, avec le soutien assumé de nos décideurs politiques, procèdent comme cela se faisait à l'ancienne. C'est ainsi que, le lendemain de violences urbaines, était organisée une descente en force : hommes, chiens et matériels pour défoncer toutes les caves d'une cité et saisir tout ce qui pouvait l'être. Les cages d'escalier et les gaines techniques étaient passées au peigne fin. Les...