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Assurer la sécurité juridique des policiers mais pas seulement...
La lecture d'un début d' article du journal Le Parisien, paru le 9 novembre dernier, m'a ravi. Fabien Vanhemelryck, le secrétaire général du syndicat Alliance, majoritaire chez les gardiens de la paix, y déclarait : « Les policiers doivent être sécurisés juridiquement. »
![Policiers](https://images.factuel.media/g6bFg9EVQsWPM37s57wKaSL1rZ8=/3840x0/smart/filters:quality(60):max_bytes(300000)/factuel/2023/11/SIPA_01114546_000005.jpeg)
Il faut vous dire que, depuis 2017, alors que j'étais encore en activité, j'ai systématiquement écrit aux différents ministres de l'Intérieur pour attirer leur attention sur la nécessité de développer un véritable partenariat avec la Justice, afin que soient appliquées les lois protégeant les représentants de l'État et celles permettant la condamnation des individus auteurs d'infractions contre les policiers, les gendarmes ou les sapeurs pompiers.
Celles et ceux qui ont déjà lus mes blogs publiés sur le site de Factuel ont pu constater que c'est un sujet qui me tient particulièrement à cœur.
Une application rigoureuse des textes qui répriment les actes violents contre les forces de l'ordre
Je préfèrerais éviter la polémique avec l'autorité judiciaire, mais force est de constater que les condamnations des agresseurs de flics, auteurs de violences volontaires ou de menaces ne sont guère à la hauteur de l'enjeu social que représente la protection des policiers garants du vivre ensemble.
Savez-vous que, depuis la loi du 24 janvier 2022, l'article 222-14-5 du Code pénal prévoit que « les violences commises sur un militaire de la gendarmerie nationale, [...], un fonctionnaire de la police nationale, [...] dans l'exercice ou du fait de ses fonctions et lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l'auteur, les violences prévues à la présente section sont punies ; 1 – De sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende, si elles ont entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours ; 2 – De cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende, si elles ont entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou si elles n'ont pas entraîné d'incapacité de travail ».
Jean Albertini, journaliste au Monde, estimait, le 22 février 2021, que plus de 85 faits de « violences à personnes...
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