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En 1998, Gérard Miller confessait-il son passage à l’acte avec le film « Terminale » ?
En 1998, Gérard Miller signait le scénario du film Terminale de Francis Girod. L’histoire d’un prof de philo d’extrême droite qui n’avait pas besoin de l’hypnose pour séduire ses élèves.
![Gérard Miller](https://images.factuel.media/nWHsvsuLLhfgdEtedIzrlnMAJ-w=/3840x0/smart/filters:quality(60):max_bytes(300000)/factuel/2024/02/SIPA_00946774_000027_1.jpeg)
À mesure que les accusations contre Gérard Miller font florès, me revient soudainement en mémoire le film Terminale de Francis Girod, dont le psychanalyste cathodique avait écrit le scénario. Le long métrage me fait revenir en 1998, quand Miller sévissait sur France Inter dans l’émission quotidienne de Laurent Ruquier Rien à cirer. En cette fin mai, l’animateur a décidé de servir la soupe à son chroniqueur à la faveur de la sortie de son « œuvre ». D’autant que c’est un film « politiquement incorrect, parce qu’avec Gérard on aime bien le politiquement incorrect », précise Francis Girod lui aussi invité.
Il est vrai que deux ans auparavant, le duo Girod-Miller avait pondu un film au titre évocateur plus que troublant aujourd’hui : Passage à l’acte. En l’espèce, Terminale n’avait pas grand-chose d’incorrect en cette fin des années 90. L’histoire est celle d’un prof de philo, nommé Terrien (incarné par Bruno Wolkowitch), charismatique mais pervers qui aime séduire ses élèves, les rendre folles d’amour pour mieux les laisser choir brutalement. Sa dernière victime en date, une élève de terminale, se suicide d’ailleurs par désespoir. Choqués, ses camarades vont alors enquêter sur ledit prof, et découvrir que Terrien est en réalité un mec d’extrême droite, auteur sous pseudo de livres négationnistes. Et les élèves, malgré le désaccord d’un enseignant « de gauche », décident alors de supprimer le prof facho. Pas de le canceller en l’affichant sur les réseaux sociaux, qui n’existaient pas à l’époque, mais bel et bien de tuer « la bête dont le ventre est encore fécond » manifestement.
Voilà donc pour le politiquement incorrect évoqué par Francis Girod. Près de 25 ans après, le scénario de Gérard Miller laisse toutefois perplexe, tant la ficelle paraît énorme. À l’aune des accusations émises contre lui aujourd’hui, on a l’impression, en psychiatrisant le psychanalyste, que pour guérir...
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