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La France, prochaine pépinière pour intelligences artificielles ?
À l’heure où l'intelligence artificielle est devenue la nouvelle frontière du progrès, le vieux continent européen est à la traîne. Mais la France a une carte à jouer. Pour saisir cette occasion historique, elle va devoir habilement naviguer entre ambition et régulation, entre technologie et bureaucratie.
![OpenAI](https://images.factuel.media/7ALhOLzbZx8zaR675WF4dCFNP3E=/3840x0/smart/filters:quality(60):max_bytes(300000)/factuel/2023/07/SIPA_01116897_000004_2.jpeg)
Nous l’évoquons parfois avec nostalgie, souvent avec ironie : au tournant des années 2000, la France fut l’une des nations les plus révolutionnaires et innovantes du secteur de l’informatique.
C’était la France des ordinateurs Bull, quand le Minitel pouvait concurrencer l’internet balbutiant, quand le studio Infogrames était un poids-lourd du jeux video, quand Gemplus était le leader mondial des cartes à puce. C’était avant le ras-de-marée américain, avant que Google Maps n’avale Mappy, avant que Facebook ne balaie Copains d’avant, avant que Linkedin n’écrase Viadeo.
Pourtant, très peu de nations dans le monde peuvent se targuer d’avoir eu un rôle semblable à celui de la France dans cette formidable épopée scientifique, technologique et entrepreneuriale. Alors évidemment, le contraste avec la totale domination américaine que nous connaissons aujourd’hui porte à rire ; elle devrait pourtant nous laisser un goût amer.
La France avait les cerveaux, les entreprises et l’énergie nécessaires pour être leader dans certains domaines des nouvelles technologies. Mais elle a raté le virage. Seules certaines nations, comme Israël ou la Corée du Sud, auront réussi jusqu’à aujourd’hui à développer des logiciels, des applications et des produits capables, sur certains segments, de concurrencer l’implacable armada de la Sillicon Valley.
Mais comme l’écrivait Shakespeare, « Nos doutes sont des traîtres, et nous font perdre le bien que nous pourrions souvent gagner, par simple peur de faire une tentative. » Nous aurions tort de penser que la partie est finie, bien au contraire. Le formidable développement actuel de l'Intelligence Artificielle (IA) rebat les cartes. Et si la France apprend de ses erreurs, elle pourrait rattraper son retard.
C’est en tout cas le rêve éveillé d’une partie de la tech française et de Bercy. Et le Président Emmanuel Macron l’a bien compris.
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